Entrepreneur et fier de l’être !

Le gouvernement du Québec annonçait, il y a quelques semaines, qu’il débloquait 450 millions de dollars sur une période de trois ans afin de soutenir l’entreprenariat, notamment chez les jeunes. Je crois qu’il s’agit d’une excellente nouvelle. Cette stratégie prévoit une campagne de promotion, des bourses, un accès accru au financement pour développer une entreprise et des rencontres avec les jeunes dans les écoles. Le gouvernement s’est donné des objectifs précis avec cette stratégie, notamment l’éclosion de 50 000 nouveaux entrepreneurs. Depuis mes débuts en décembre 1996 comme expert et conférencier professionnel sur le thème de la motivation et du succès, je prône l’importance de développer des qualités telles que l’initiative, la responsabilité, la vision, le goût du dépassement, la créativité, la discipline, le souci de savoir bien s’entourer et la persévérance. Toutes ces qualités sont toutes des qualités essentielles au succès d’un entrepreneur. J’ai personnellement été initié à l’entreprenariat très jeune. À l’âge de 18 ans, je vendais des « boxers shorts » dans un marché aux puces à Carignan sur la Rive-Sud de Montréal. À 19 ans, pendant mes études à l’Université, j’ai mis sur pied, avec un ami, une entreprise de huit triporteurs de crème glacée sur la Rive Sud de Montréal. À 20 ans, nous avons débuté une autre entreprise de triporteurs de crème glacée, mais cette fois à Laval. Notre entreprise comptait à ce moment 14 triporteurs de crème glacée. Au total, 104 employés, tous des jeunes de 14 à 17 ans, ont travaillé pour nous au cours de cet été où nous avons vendu plus de 75 000 unités de popsicles, drumsticks et barres de chocolat glacées. Avec l’argent que j’ai gagné, j’ai même pu me payer une session d’études universitaires en commerce international à Amsterdam en Hollande en compagnie de cent autres étudiants qui provenaient des quatre coins de la planète. Quelle expérience extraordinaire ce fut! À ma sortie de l’Université en 1994, avec mon de mon BAC en administration des affaires à l’UQAM, concentration en marketing, j’ai eu la chance d’être embauché chez la multinationale Coca-Cola. J’ai débuté comme représentant en mise en marché et trois semaines plus tard je devenais représentant des ventes. Je devais augmenter les ventes des épiceries, dépanneurs et pharmacies dont j’avais la responsabilité. Suite à de très bons résultats, après six mois, j’ai obtenu une autre promotion comme directeur du développement des affaires pour les machines distributrices. J’avais à peine 23 ans et j’avais quelques employés à superviser qui eux avaient entre 50 et 55 ans! J’ai bien aimé mon expérience de deux ans chez Coca-Cola, mais l’entrepreneuriat me manquait énormément. J’ai donc acheté une petite route de 12 distributrices automatiques de bonbons. Mon but était de faire grandir cette route et de quitter éventuellement mon emploi chez Coke. Toutefois, très rapidement, mes employeurs ont découvert que j’avais une petite entreprise « on the side » et ils m’ont dit : « C’est contre le code de déontologie du siège social à Toronto » et, malgré que j’étais de loin le meilleur vendeur de l’organisation, ils m’ont mis à la porte! J’ai donc perdu un emploi qui était assez bien rémunéré à l’époque et à mon âge soit environ 55 000 $ par année avec les avantages sociaux. De plus, je venais de m’acheter un triplex et je me retrouvais sans voiture. C’est à ce moment que j’ai découvert que c’est dans l’adversité qu’on découvre le potentiel extraordinaire qui sommeille en nous. Jamais il ne m’est venu à l’esprit de me trouver un autre emploi. Je n’ai d’ailleurs envoyé aucun CV. Je savais ce que je voulais faire pour le reste de ma vie soit être un entrepreneur. Les trois mois qui ont suivi ont été complètement fous. Je me levais tôt, je me couchais tard et je travaillais durant les week-ends. Tous mes efforts et toutes mes énergies étaient désormais consacrées à développer mon entreprise de distributrices automatiques. En moins de trois mois, ma route est passée de 12 à 300 distributrices automatiques. En travaillant à peine 5 heures par semaine, en comparaison aux 50 heures par semaine chez mon ancien employeur, je gagnais un salaire équivalent. Tout ce temps libre m’a permis de me consacrer à développer ma vraie passion et mon plus grand rêve, soit celui de devenir conférencier professionnel et expert sur les thèmes du succès et la motivation. Deux ans plus tard, au début de l’année 1999, alors que mon entreprise de conférencier prenait tranquillement son envol, j’ai vendu mon entreprise de distributrices automatiques à mon père qui l’a possède encore d’ailleurs et je me suis consacré exclusivement à ma nouvelle entreprise. Grâce aux cours Dale Carnegie, aux clubs Toastmasters et à de nombreux coachs et mentors, en juillet 2002, je devenais le plus jeune francophone au monde à se mériter le titre de CSP (Certified Speaking Professionnal) remis par la fédération internationale des conférenciers professionnels. Aujourd’hui, après plus de 1 000 présentations professionnelles, mon entreprise possède 11 sources de revenus (mini-entreprises) différentes. Je suis entrepreneur et fier de l’être! Voici les 5 principales raisons qui expliquent pourquoi je suis si fier d’être entrepreneur et qui, je le souhaite, vont inspirer certains d’entre vous à tenter votre chance de devenir également un entrepreneur : 1. La liberté de faire un travail que j’aime et qui me passionne. Personne ne m’oblige à faire des choses que je ne veux pas faire dans mon travail. S’il y a des choses que j’aime moins faire, je les délègue à des subordonnés ou bien j’embauche des sous-traitants. J’éprouve un tel sentiment de satisfaction à faire mon travail que je n’ai jamais l’impression de travailler. 2. La liberté d’établir mon horaire. Je suis libre de gérer mon temps comme je le veux. Je choisis l’heure de mon réveil, l’heure de mon coucher, les journées, le nombre d’heures que je veux travailler dans une semaine et le nombre de jours de vacances que je veux prendre par année. 3. La liberté de gagner autant d’argent que je le désire. Je suis responsable de mes revenus à 100 %. L’ancienneté n’a rien à voir avec ce que je gagne. Je suis payé selon mes performances et les résultats que j’obtiens. Si je désire augmenter mes revenus, il n’en tient qu’à moi. Je ne suis pas régi par une convention collective. 4. La liberté de choisir les gens et les clients avec qui je veux travailler. Je choisis de travailler avec des collaborateurs et des clients avec qui l’énergie circule bien et facilement. Je ne reçois pas d’ordres de quiconque et je n’ai pas besoin de jouer à des jeux politiques internes avec des collègues de travail ou des patrons qui abusent de leurs pouvoirs. 5. La liberté de choisir l’endroit où je veux habiter. Comme entrepreneur, j’ai le choix d’installer mon entreprise et ma famille où bon me semble afin de jouir de la meilleure qualité de vie possible et d’éviter, entre autres, les interminables et frustrants bouchons de circulation. En résumé, je suis entrepreneur et fier de l’être. Alors, est-ce que devenir entrepreneur vous intéresse? Si vous connaissez une organisation qui aimerait m’entendre présenter une conférence sur le thème « Entrepreneur et fier de l’être », contactez-moi au patrick@patrickleroux.com ou au 450-939-3240. P.S. Mon rêve est d’inspirer 1 000 000 de personnes à tous les lundi matins. Merci de contribuer à mon rêve en invitant vos amis à s’inscrire gratuitement à mon Bulletin du Succès !



11/01/2012
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